dimanche 9 décembre 2012

LA SAGA MILANO suite 5

PRINTEMPS 1957 VAGLIO

En ce début d'année, Doménico MILANO va de fermes en chantiers, acceptant toutes les taches qui sont proposées.  Au bureau de la main d'oeuvre de Vaglio les seules offres d'emplois émanent des pays voisins. Doménico a déjà  accepté  un emploi d'ouvrier agricole  en Suisse, mais il est revenu au pays après quelques mois frustré du sort réservé par ses employeurs .
Philomène et Doménico.
La France, c'est mieux . N'a-t-il pas entendu souvent dans les conversations de nombreux exemples de belles réussites vécues par des compatriotes audacieux et travailleurs..
Doménico a des bras, du courage à revendre. Il en parle à Philomène avec l'enthousiasme du battant . La France c"est l'opportunité pour une vie meilleure. Le travail ne manque pas et les salaires sont attractifs. Nous assurerons une vie plus sereine à nos enfants. Philomène, je dois partir.
Les documents  d'époque
Le lendemain matin, Doménico attend l'ouverture des bureaux  de la main d'oeuvre. .La détermination dans sa démarche n'exige pas un long entretien pour se conclure avec une signature sur le bas d'une page de contrat. La " messe est dite " Le " gonzio " Doménico va grossir le flot de ses compatriotes emportés par  l'exode d'un peuple planifiée.par les gouvernements européens
Le premier mai 1957 sur le quai de gare de Vaglio, tenant d'une main la petite valise  préparée par Philomène , une photo des enfants dans le portefeuille, Doménico,  monte dans le train de Milan, tout  en agitant l'autre main vers l'épouse qu'il laisse au pays avec les enfants Francesco et Marie ...
Philomène aux grands yeux noirs esquissa un sourire seulement, puis fondit en larmes....

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