Marin Poumérol |
- Tout jeune (16/17 ans) j'ai écouté le groupe de rock'n'roll français Les Chaussettes Noires. Dans les interviews, son leader Eddy Mitchell (alors mon chanteur français préféré, soit dit en passant le moins mauvais des chanteurs de rock français), ne jurait que par les américains: Elvis, Chuck Berry etc..et leur blues. Eddy aimant cette musique, par mimétisme, je devais moi aussi pénétrer le même univers musical. Ce fut le choc. A l'écoute de cette musique mélancolique au rythme syncopé, sur lesquelles des chants expriment très souvent la souffrance d'un peuple en esclavage, des sensations perçues nulle part ailleurs m'envahirent jusqu'aux frissons dans le corps.
Chuck Berry |
- C'est une musique qui le dimanche loue le seigneur et le samedi soir accompagne des choses plus agréables de la vie dit on là bas dans les champs de coton!...
- En 1990 je part vivre, dans le berceau de sa naissance, l'objet de cette passion qui m'habite. J'arrive au festival de la Nouvelle Orléans aux Etats-Unis. Et la j'en prend plein la tête. J'assiste à un concert de Gospel une musique religieuse noire américaine extraordinaire, grandiose, des sensations à pleurer...franchement, ça me prend les tripes.
En Auvergne, c'est l'époque des radios libres et tout ce qui se dit sur le blues ne lui plaît pas du tout. Personnage au franc parler, il le dit tout haut dans le milieu médiatique qui pense alors désarçonner ce contradicteur avec une invitation à démontrer sa compétence dans ce domaine. Il accepte le challenge et .... restera pendant 25 ans le chroniqueur attitré!!! Parallèlement des revues spécialisées lui confient régulièrement un espace pour une pige musicale pointue.
Mais au fait revenons au festival de blues de Dallet.
A SUIVRE