Une partie de l'effectif judo se prépare pour une démonstration.: |
pour Bruno et Isabelle PRADELEIX.
Vendredi 14 juin.
Le public dans la tribune Omnisports Pérignat |
C'est la tradition pour les dirigeants de présenter au public l'ensemble des acteurs (80 élèves en moyenne cette saison) les encadrants bénévoles, les animateurs et enseignants.On s'expose. Les familles en projet d'adhésion peuvent à cette occasion, découvrir l'activité intense régnant à la maison dalletouse du judo.
Mais ce gala est aussi, avant tout, un puissant vecteur de l'image confiante et chaleureuse de la structure, qui prend en charge nos jeunes pousses, pour les doter progressivement, d'une bonne dose de capacité mentale et physique pour la maîtrise de ce bel art qu'est le judo.
Alors la Salle Omnisports, très bel équipement de Pérignat, convenant parfaitement à l'activité, devient ce soir Olympe du judo, sous l'impulsion de Bruno "dieu vivant du judo" et de sa "grande prêtresse" Isabelle !
Parents, famille, amis de cette belle jeunesse emplissent maintenant la tribune, tandis que Gaétan le dévoué professeur donne les dernières consignes aux plus jeunes élèves impatients de débuter la réunion.
Les prestations appliquées de tous ces mômes en tenue kimono, vont soulever les applaudissements généreux pour aboutissement et récompense d'une année de travail d'apprentissage.
L'ordonnancement de la soirée par le duo Pradeleix est bien sur les rails, pour une arrivée en gare triomphante.
Le grand Bruno observateur, penseur depuis quelques minutes à son pupitre, libère le son d'une musique aux rythmes parfaitement complices des gestes, des prises, et autres démo de cette éblouissante jeunesse.
J'observe ce grand - dans tous les termes - personnage qui, l'espace d'un moment, lâche le rythme de sa musique, au profit d'un retour sur le passé.
"Si on avait édité le gala dès le début, aujourd'hui ce serait le vingt et unième! " me dit Bruno Pradeleix, nostalgie dans la voix, rejoint à l'instant par Isabelle omniprésente secrétaire-épouse ou épouse-secrétaire, à ses côtés "Sans elle, je n'aurai pas assumé ce rôle, certes exaltant, passionnant, mais énormément exigeant en temps à lui consacrer". Marquant une pause sans doute pour évacuer un trop plein d'émotion, Bruno enchaîne :"la première année, nous étions sept licenciés, ce soir pas loin de quatre vingts. Avec Isabelle et nos deux enfants, nous avons vécu judo passion pendant plus de 20 ans. Le club va bien. Il faut savoir tourner la page et passer le relais"
Savoir....c'est le plus difficile.....Mais Bruno, une dernière question :
A combien d'élèves as-tu transmis les grandes et belles valeurs morales de ce noble sport ? un nombre bien suffisant pour t'enorgueillir bien légitimement de ton engagement à haute valeur éducative précieux dans le monde de la jeunesse.