samedi 1 septembre 2018

Michel POYER SUR LES CHEMINS DE COMPOSTELLE


Les découpes  du chemin soigneusement notées
Époustouflant!...
J'écoute depuis une heure Michel POYER qui revit intensément sa grande randonnée entreprise à l'heure de sa retraite sonnée. Mais reprenons pour vous lecteurs, notre papotage au début de l'histoire.

Question la gazette: Michel Poyer, actuellement pour le grand public, "faire Compostelle", c'est bien souvent marcher une quinzaine de kilomètres chaque jour pendant une semaine, sur un itinéraire au départ du Puy en Velay, relié à une structure sécurisante.
Réponse M Poyer.
Repas frugal, sardines et pomme
Ce n'était pas la formule qui me convenait .. J'avais décidé de fouler de mes pas tout le chemin menant à Compostelle, à partir de  mon lieu de résidence de l'époque : le lac de Constance en  Allemagne et rallier au moyen de mes jambes, tout d'abord Le Puy en Velay haut lieu de rendez vous et de rites religieux pour la communauté catholique, puis, poursuivre la route vers l'Espagne, le mental imprégné des valeurs spirituelles du pèlerinage. J'allais m'imposer un sac à dos d'une vingtaine de kilos sur les épaules, un énorme challenge physique enchaînant les étapes, bâton de pèlerin en main, suivi d'Athos mon chien qui, lui même lesté d'une sacoche de ma fabrication renfermant nourriture, trousse médicale etc.., m'accompagna le premier mois, sur les quatre nécessaires pour l'accomplissement de ce périple.


La Gazette : 4 mois sur la route, et 2892 kilomètres de marche par tous les temps demandent une forte constitution physique. Racontez nous...
Avec Athos son chien.
MP  Oui,il vaut mieux être familier de l'exercice. Pour ma part j'ai toujours pratiqué des activités de plein air et notamment beaucoup de "rando" et  d'escalade. Ce qui ne ma pas empêché de perdre 20 kilos entre Constance et Le Puy..On peut penser que le frugal repas tiré chaque jour du sac à dos joua son rôle. Heureusement, il m' arrivait des soirs de trouver un gîte qui offrait également un copieux et bon repas.
Libre comme l'air, je vivais un rêve de ma jeunesse. Les découvertes innombrables sur notre monde apparaissant aux détours des chemins, les moments chaleureux partagés avec les populations me ressourçaient à merveille.

Arrivé à St Jacques de Compostelle je décidais de m'offrir une prolongation dans ce voyage si bénéfique pour un nouveau mental apaisé, en poursuivant toujours "pédibus" la route vers... Fatima au Portugal!. 

L.G. : Michel Poyer, fallait il prévoir une quatrième paire de chaussures pour "faire Fatima"et revenir au pays de Dallet ?
L'AIR de DALLET reviendra pour connaitre  votre réponse.