Un coup d'oeil dans le rétroviseur et de la précision dans le maniement du volant... et Isabelle passe.. |
Une voiture "bien garée" pour faciliter la tache ! |
ÇA
PASSE...
MAIS
C'EST
JUSTE!
- Mais au fait Isabelle, comment devient-on conducteur de bus "au féminin"?
-Dans mon cas on pourrait évidemment évoquer le rêve d'enfance générateur d'un mimétisme de l'emblématique personnage de Régine Giron la première dame de la région au volant d'un bus. Pas du tout, les raisons sont moins idéologiques.Il y a bientôt vingt ans, le hasard d'une discussion sur le plaisir de conduire m'incita à découvrir l'AFP qui proposait une formation en quatre mois de conducteur d'autobus.Pourqoi ne pas essayer !
Admise à cette capacitè à conduire, je recevais rapidement une offre de travail d'une société de transport en commun, sociétè que je n'ai pas quittée depuis le premier jour..
Isabelle, vous êtes au volant tous les jours, mais sur quels itinéraires?
Il n'y a pas de position de travail figée. Je vais ou l'activité économique l'exige. De la longue distance ( déplacement de plusieurs jours ) hors départements, au ramassage scolaire, en passant par les excursions d'une journée. Je m'adapte.
Isabelle si on parlait conditions climatiques
C'est aussi un problème d'adaptation. J'appréhende moins les chaussées enneigées ou verglacées avec mon car qu'avec ma voiture personnelle. Le car de par son poids, ses équipements spéciaux -pneumatiques, ralentisseur,etc- est très fiable en tenue de route. Les jours ou le réseau présente un danger les pouvoirs public peuvent nous interdire de circuler..
Isabelle SIMON femme au volant d'un bus. |
Pas vraiment, tout d'abord les véhicules de la flotte sont récents et si toutefois une défaillance
mécanique surgit, je peux compter sur le soutien immédiat (par téléphone à toutes heures) d'un mécanicien de l'entreprise qui prendra les dispositions pour le dépannage rapide.
Ce à quoi j'attache une attention extrême, c'est lors d'un arrêt pause , de repartir sans oublier quelqu'un ! Alors je compte , je recompte les passagers.
Isabelle est intarissable pour me décrire encore d'autres volets de son métier qu'elle aime et qu'elle ne regrette pas d'avoir épousé. La Gazette reviendra la voir pour continuer de parler " d'une femme au volant d'un bus" Nous parlerons des moments pas trop faciles pour faire sa place dans un milieu machiste. Nous aborderons la sévère réglementation française qui garantit un prise en charge de l'usager avec un maximum de sécurité. Voilà pour aujourd'hui. Isabelle SIMON repart au volant de son très récent et rutilant bus, un bref coup de clacson retentissant pour dernier dialogue
A SUIVRE